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 what a shock { NATHAN

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Parvati Sharma

Parvati Sharma


Depuis mon arrivée en Inde, j'ai rédigé : 216 , et je suis ici depuis le : 24/09/2015

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MessageSujet: what a shock { NATHAN   what a shock { NATHAN EmptyJeu 12 Nov - 18:04

what a shock
rencontre imprévue


Il faisait vraiment bon, dans cette pièce. Les rideaux blancs flottaient au rythme de la légère brise. L'air était frais. Les rayons du soleil passaient à travers les vitres, parfaitement propres, et illuminaient un tapis de style persan. Cet environnement était paisible, Parvati s'y sentait bien. Étonnant. Cela devait faire une vingtaine de minutes que les enfants s'étaient endormis. Enfin, ils la laissaient tranquille. La jeune femme soupira discrètement, profitant de l'instant présent. Elle avait passé une nuit horrible. Ce souvenir la hantait encore. L'indienne avait réussi à s'infiltrer dans l'enceinte d'un club pour hommes dans le but d'assassiner quelqu'un. Sa cible était un personnage politique local, un anglais qui plus est et un ami de la famille Charteris. Mais ça ne s'était pas passé comme prévu.

#FLASHBACK-BEGIN#

Elle l'avait repéré, l'homme en costume sombre. Il était en train de fumer le cigare, dans un coin de la pièce, assis à une table de jeux avec d'autres étrangers. Il était là, le félon. Un sourire mesquin vint fendre son visage sérieux, quand tout à coup, sa cible bougea. Parvati alla, comme elle l'avait prévu dans son plan initial, se fondre dans l'environnement. La jeune femme avait repéré une cachette, dans une alcôve près des toilettes, et elle s'y rendit sans plus tarder. Elle attendit. De longues minutes. Qu'est-ce qu'il faisait cet imbécile ? Pourquoi mettait-il autant de temps ? Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Enfin.

L'homme marchait à pas décidé. Le son de ses mocassins résonnait sur le vieux parquet de la demeure. Il s'approchait. Une affreuse odeur de cigare embaumait la pièce, mélangée à une délicate odeur d'alcool. Du gin ou du whisky, aurait dit son beau-père. Elle n'en savait rien. Au moment où la silhouette masculine passa devant elle, elle s'empara du cou de sa victime et fit un geste pour lui trancher la gorge lorsqu'elle se stoppa net. Ce n'était pas lui. Sa nuque n'était pas la même. Celui-là avait une barbe de trois jours, l'autre était parfaitement rasé. Parvati lâcha sa victime qui n'avait quasiment pas bougé. Mince ! Il se retourna. L'indienne eut à peine le temps d'essayer de cacher son visage, il était trop tard. Elle poussa l'homme avec violence puis s'enfuit dans le couloir, sa longue natte fouettant l'air. Elle passa par la fenêtre et sauta. Elle avait disparu.

#FLASHBACK-END#

Oui, c'était vraiment mal joué de sa part. A cause de sa faute, un étranger avait vu son visage. Elle aurait dû le tuer avant de s'enfuir. Tout ce que Parvati espérait, c'était que cet homme ne refasse jamais surface dans sa vie. En y réfléchissant bien, la scène s'était passée si vite, peut-être ne reconnaitrait-il même pas son visage. Ses pensées étaient embrouillées par la situation de la veille, s'en était insoutenable. L'indienne passa une main le long de sa natte, elle entortillait le bout avec son index, signe d'un stress intense dans son esprit. « Parvati ! » La maîtresse de maison avait crié son nom depuis le hall d'entré. « Parvati ! » Encore une fois, ce n'était pas bon, elle devait se dépêcher de répondre mais sans réveiller les enfants.

L'indienne se faufila hors de la chambre des enfants, en fermant bien la porte derrière elle, puis se dirigea en courant vers la rambarde de l'escalier principal. « Oui madame ? » Fit-elle en regardant vers en bas, là où se trouvait la dame de la maison. Un homme se trouvait à ses côtés, mais son visage était caché par un grand chapeau en feutrine de type fedora. « Descend mes enfants dans le grand salon » Lui lança-t-elle avant de tourner les talons et de partir avec son invité.

Paro s'exécuta immédiatement et réveilla, à contre cœur, les enfants de madame Charteris. Avant de descendre elle épousseta son sari jaune puis replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille. Madame était très à cheval sur la présentation de ses employés. Parvati alla rejoindre le salon avec les trois garnements. Lorsqu'elle poussa la porte, les enfants allèrent rejoindre leur mère. La jeune employée fit face à la dame et un homme, un étranger. Elle ne le remarqua pas immédiatement mais son visage lui dit quelque chose. Un éclair traversa son esprit. C'était lui ! L'homme de hier soir ! L'indienne se décomposa sur place, son visage se figea en une moue d'horreur que sa patronne remarqua immédiatement. « Mais qu'y a-t-il Parvati ? Tu as vu un fantôme ? » Elle ne croyait pas si bien dire. Paro ravala sa salive puis commença à faire marche arrière, par réflexe. « Tu vas où comme ça ? Reste ici » Elle se stoppa net dans son élan, ses yeux rivés vers l'étranger qui lui faisait face.



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Nathan L. Jones

Nathan L. Jones


Depuis mon arrivée en Inde, j'ai rédigé : 23 , et je suis ici depuis le : 11/11/2015

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MessageSujet: Re: what a shock { NATHAN   what a shock { NATHAN EmptyJeu 12 Nov - 20:01

what a shock

Beauty is power; a smile is its sword. But for you, the beauty is a knife...

L’Inde, pays fabuleux, dès qu’il était arrivé ici, il y a déjà trois mois, il avait été frappé par les odeurs d’épices, la chaleur humide qui faisait coller immédiatement les vêtements sur la peau et puis le monde, une fourmilière toujours pleine d’activité où les tenues occidentales côtoyaient les vêtements colorés des natifs d’ici. Durant son séjour, Nathan Jones avait au début rencontré les officiels de la Couronne Britannique afin de préparer l’expédition dans la jungle. Ce ne fut pas franchement un moment agréable, le fait qu’il soit américain semblait gêner certaines personnes, surtout chez les officiers militaires, pour les nobles, c’était plus une source de curiosité qui faisait là aussi tiquer l’archéologue, mais il savait qu’il devrait faire avec et sa notoriété lui permettait d’avoir tout de même une certaine considération malgré tout. Il avait fait la rencontre du guide qui allait l’aider dans sa tâche et aussi des autres explorateurs de différents clubs, cela passait par le club des géologues, des cartographes, bref, il y avait beaucoup de choses à gérer avant même de partir explorer la jungle et en trois mois, il n’avait fait que quelques “promenades” ponctuelles afin de s'acclimater à cet enfer vert, bien différent de l’Amazonie.
Il avait eu l’occasion de voir une réalité bien morne pour le peuple hindou, le colonisateur blanc ne faisait pas dans le détail et il y avait ce climat, tendu, oppressant lorsque des soldats coloniaux passaient dans les rues, les regards mauvais. Mais le pire était arrivé hier soir, cette tentative d’assassinat sur sa personne l’avait quelque peu perturbé. Oh bien évidemment, il était blanc et une cible potentielle, mais franchement, il n’avait aucune impact sur la politique de la région, il n’était personne en réalité et sa mort aurait été moins médiatique que celle du Vice-Roi par exemple. Plus il y repensait, plus il doutait qu’il fût véritablement la cible et cela le faisait doucement sourire, mourir à la place d’un autre, cela aurait été idiot. Il n’avait pas parlé de cet accrochage, pas la peine d’alarmer les colons, cela n’aurait fait qu’augmenter la répression britannique et compliquer son travail qui s’annonçait plus difficile que prévu avec ce climat. Car si la ville était dangereuse, elle possédait tout de même une présence militaire, dans la jungle, ce serait autre chose, mais heureusement, Nathan n’était pas un rat de bibliothèque et il savait se servir d’une arme.

En tout cas, aujourd’hui, il était invité dans une famille anglaise, celle des Charteris. C’était une visite de courtoisie et visiblement, ils étaient intéressés par son exploration de la jungle et puis, c’était un Américain, une sorte de bête curieuse que les mondains aimaient étudier. Cela pouvait être gênant pour Nathan, mais il s’en fichait, en réalité, il savait jouer de sa personne afin d’intéresser ce genre de personne, des personnes qui avaient de l’argent, toujours utile pour financer un projet. Aussi, il faisait avec et il n’allait pas déroger à la règle. C’était même amusant d’étudier le cadre de vie de la haute société, voir que même à des miles de leur terre d’origine, l’étiquette et le mode de vie britannique avaient la vie dure.
C’était comme retourner en Angleterre dès lors qu’il pénétra dans la maison coloniale de cette famille, bien évidemment, le style était exotique, mais malgré tout, il avait l’impression d’être à Londres une fois passé la porte, oubliant la population grouillante et la chaleur. introduit dans le hall d’entrée, le professeur Jones regarda attentivement les objets de collection, attendant que le domestique aille chercher la maîtresse de maison. Lorsque enfin madame Charteris arriva, Nathan se montra comme un parfait gentleman, s’inclina, il fit un baisemain, ôtant son fedora mais visiblement, cette femme semblait aimer son côté pur produit de l’Amérique, car elle l’autorisa à le garder ce qu’il s’empressa de faire. C’était peut-être idiot, mais il n’aimait pas quitter son fedora, un chapeau relativement récent dans la mode, mais qui l’avait conquit lui. Comme dans toute bonne famille anglaise, ils restèrent dans le hall alors que la maîtresse de maison appela une domestique avec un prénom exotique et ce fut le choc lorsqu’il la vit arriver en haut des escaliers, surplombant le hall…

C’était elle, celle qui avait tenté de le tuer, il n’y avait pas de doutes, Nathan n’oubliait jamais un visage et surtout pas si ce dernier était celui de la mort. Il n’écouta pas vraiment ce que demanda la maîtresse de maison, son esprit trop occupé à chercher quelque chose pour se prémunir d’elle, essayant de comprendre ce qu’elle faisait là !
Profitant qu’elle s’éclipse, l’archéologue respira un grand coup, essayant de remettre en place ses idées. Visiblement, elle n’avait pas vu qui il était, un bon point, il pourra la surprendre. Elle était donc gouvernante ici ? Au sein d’une famille anglaise, il pourrait la dénoncer, ce serait vite expédié mais vu comment elle se débrouillait, elle pourrait fort bien lui filer entre les pattes et mettre alors en danger les Charteris. Non, il ne ferait rien, mais il était de plus en plus curieux de savoir ce qu’elle était réellement. Avait-elle un lien avec cette organisation terroriste ? Mystère, mais il n’allait pas tarder à le savoir, accompagnant madame dans le salon, il ne fallut pas longtemps pour que la porte s’ouvre de nouveau sur les trois enfants et la gouvernante redoutable. Il se leva alors, suivant son hôtesse et alors, il croisa son regard… Elle comprit qui il était et aussitôt, les muscles de Nathan Jones se raidirent, prêt à bondir si jamais elle attaquait. Mais au lieu de ça elle fit un pas en arrière, livide. Sa maîtresse remarqua l’attitude de Parvati et Nathan vola alors étrangement à son secours. Veuillez-la pardonner, à dire vrai, nous nous sommes déjà vus il y a quelque temps de cela, nous avons eu un petit différent. La Britannique arqua un sourcil, mais il eut un léger sourire accompagné d’un rire faussement gêné. Notre différent était sans aucun doute une incompréhension de langage… Vous savez parfois, nous les Américains, nous avons la fâcheuse tendance à avoir des mots inconnus pour notre langue maternelle. Madame Charteris émit alors un léger rire. Oui, il est vrai que parfois, vous avez de drôles de façon de vous exprimer. Quel était ce différent ? Trop curieuse, elle mettait en danger sa vie à trop vouloir savoir, mais Nathan balaya la question. Oh, je ne préfère pas en parler, c’est très gênant, n’est-ce pas Parvati ? Il se tourna alors vers la jeune femme avec un sourire de coin, mais ses yeux disaient autre chose, tout comme l’arme qu’il avait sous sa veste.
Il salua alors les enfants et tout rentra dans l’ordre, d’un signe de tête, leur mère les congédia et offrit un fauteuil à Nathan alors même que des serviteurs posaient des rafraîchissements. Finalement, la journée allait être plus intéressante qu’il n’y parait.  

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Parvati Sharma

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MessageSujet: Re: what a shock { NATHAN   what a shock { NATHAN EmptyJeu 12 Nov - 22:45

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rencontre imprévue


Il était là, l'homme qu'elle avait failli saigner comme un porc se trouvait face à elle. Situation problématique. Pendant que la maîtresse de maison s'entretenait avec lui sur la raison de leur réaction, la jolie indienne se permit pendant un court instant de détailler cet étranger. Elle fit parcourir furtivement ses prunelles sombres le long de sa silhouette. Il était bien plus grand qu'elle, bien plus musclé aussi. Il devait avoir la même largeur d'épaules que Naveen, son demi-frère, et son visage lui rappelait un vieil homme du village, Rajik. Étonnant. Drôle même. Ses racines grisonnantes indiquaient qu'il devait avoir passé la trentaine. « Parvati ? Parvati ? On te parle » La jeune femme sortit de sa rêverie. Elle avait vraiment l'air bête, à ce moment-là, à les regarder tous les deux la bouche semi-ouverte. « Oui, bien sûr ... » Commença-t-elle sur un ton peu rassurant. Elle essaya de se rappeler la dernière phrase de cet étranger. Ah oui, concernant leur première rencontrer. Un sourire vint creuser le visage stoïque de Paro. « Non c'est vraiment gênant madame. Monsieur a raison ... » Après sa phrase, la jolie indienne baissa timidement la tête, comme pour s'excuser et s'apprêta à quitter la pièce.

Madame Charteris congédia ses enfants et le calme emplit à nouveau l'immense salon. Elle s'installa sur un canapé, faisant face à son invité. Les serviteurs s’affairaient dans la pièce et se mirent à leur servir des boissons. Parvati voulu en profiter pour discrètement s'échapper mais sa tentative ne fut que de courte durée. « On n'a pas fini. Je suis quand même curieuse. Comment ma gouvernante indienne a-t-elle pu vous marquer à un tel point qu'elle est restée dans votre esprit ? » Commença-t-elle d'une voix très sérieuse, à la limite du sévère. Elle les regarda l'un et l'autre en fronçant des yeux. Mauvais signe. « Et vous dans le sien » La conclusion fut comme sans appel. Madame voulait des réponses. Ce n'était pas pour rien qu'elle était connue pour avoir tout ce dont elle désirait. Cela mettait l'indienne mal à l'aise. Elle enfonça ses longs doigts fins dans les pans de la tunique colorée. Les battements de son coeur s'accéléraient, l’adrénaline montait. « En fait ... » Un serviteur entra dans la pièce, il coupa la parole à la gouvernante. « Madame, un homme tient à vous voir » Madame Charteris sembla contrariée qu'on ait coupé la jeune femme dans sa tentative d'explication. Elle fronçait tellement ses sourcils qu'ils ne faisaient plus qu'un. « Je suis occupée, ça ne se voit donc pas ? » Le serviteur afficha une mine déconfite mais se ressaisit assez rapidement. « Il est très insistant, il a dit que ça ne pouvait pas attendre » La maîtresse de maison s'excusa auprès de son invité et lui demanda de patienter un peu, le temps qu'elle revienne. « Profitez un peu de ma demeure en attendant, voulez-vous ? Je ne pense pas que cela va s'éterniser. J'enverrais quelqu'un s'il y a un changement de programme ». Madame Charteris lui afficha un sourire cordial puis quitta la pièce. Elle lança un regard sérieux à Parvati qui devait signifier "j’attends des réponses". L'indienne déglutit discrètement. La double porte du grand salon se referma derrière la maîtresse des lieux, laissant les deux personnes seules.

La scène était tendue. Aucun ne semblait vouloir bouger. Que devait-elle faire ? L'inconnu ne la lâchait pas du regard, elle non plus. S'attendait-il à ce qu'elle engage la conversation. Une petite insulte en bengali fusa discrètement entre ses fines lèvres, il ne pouvait entendre qu'un murmure. Elle ne se voyait pas lui expliquer la situation de la sorte : "désolée, je me suis trompée de cible. Sans rancune ?". Ce serait vraiment mal joué de sa part. Son interlocuteur avait l'air aussi mal à l'aise qu'elle, si ce n'est plus. Avait-il peur qu'elle lui plante une lame entre ses deux yeux de cocker ? Ses jambes lui faisaient extrêmement mal, peut-être s'était-elle mal réceptionnée la nuit dernière. Elle fit un pas en avant pour décharger son poids pendant un court instant, puis comme par réflexe, l'étranger mis sa main sur sa veste. Etait-il armé ? Sûrement, sinon il n'aurait pas fait ce geste. Ce n'était pas anodin, pour un européen. Ils sont tous armés en général, pensait-elle. Prise de panique, la jeune femme s'enfuit de la pièce.

Qu'avait-elle fait ? Si madame l'entendait courir dans les couloirs, s'en serait fini de son emploi dans leur maison, elle pourrait aussi dire adieu à ses envies de vengeance. Parvati alla se réfugier dans la cuisine, un des seuls endroits de la maison où les membres de la famille Charteris n'allaient jamais. Elle s'installa sur un tabouret en bois, bancale, et respira profondément. Pourquoi fallait-il que cet homme soit là aujourd'hui ? La fureur s'emparait d'elle. Profitant du fait qu'elle soit seule dans la cuisine, Parvati frappa ses poings sur une table en bois massif. Un gros bruit retentit dans la pièce, une légère douleur se fit sentir au niveau de ses mains, mais la jeune femme allait beaucoup mieux. Elle entendit un craquement derrière elle et, ni une ni deux, elle se retourna en brandissant une immense poêle en cuivre face à son assaillant. Et si c'était simplement une cuisinière ? Ou pire, madame Charteris elle-même ?



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Nathan L. Jones

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MessageSujet: Re: what a shock { NATHAN   what a shock { NATHAN EmptyDim 15 Nov - 20:22

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Beauty is power; a smile is its sword. But for you, the beauty is a knife...

C’était une situation pour le moins cocasse, même si elle pouvait se révéler dangereuse au final, car cette gouvernante était semble-t-il un assassin. Pour le moment, Nathan pensait plus à la sécurité de la maîtresse de maison et de ses enfants. D’un autre côté, Parvati semblait être ici depuis quelque temps et cette image de servante à la botte du colonisateur blanc devait être un rôle qui devait énormément compter pour elle, aussi, elle ne risquait peut-être pas de gâcher sa couverture en l’attaquant ouvertement, il avait donc un avantage.
Mais le souci principal, maintenant, était madame Charteris qui ne voulait visiblement pas lâcher l’affaire, à tel point qu’elle accula sa gouvernante.
L’archéologue resta interdit devant cette scène, guettant les réactions de la jeune indienne, cela lui permettrait de voir si elle était une tueuse en puissance d’un groupe terroriste ou alors… Peut-être une jeune fille qui voulait se venger de quelque chose tout simplement. Bien évidemment, elle l’intriguait, il n’était pas commun de voir une femme combattre, elle avait des aptitudes d’une débrouillarde ce qui laissait à penser à l’Américain qu’elle devait avoir été entraînée ou en tout cas qu’elle faisait cela depuis quelque temps. Mais il ne pouvait non plus écarter la détermination d’une femme bafouée. La tension palpable s’étiola néanmoins lorsque un nouveau serviteur vint s’excuser auprès de sa maîtresse, signalant une nouvelle visite et malgré le déplaisir qu’affichait madame Charteris, elle s’excusa et Nathan n’eut qu’un léger mouvement de tête cordial pour lui signifier que ce n’était rien et son sourire charmeur illumina son visage. “Oh, je ne vais pas me priver d’admirer la beauté de votre demeure madame.” Et ainsi se termina le premier round, quittant la pièce non sans un regard à Parvati qui laissait la pauvre dans de beaux draps plus tard.

Ils se retrouvèrent alors seuls, leurs regards ne cherchant pas à se défiler, il savait qui elle était et elle le savait fort bien. Cependant, Nathan resta interdit, curieux de voir si elle allait parler, mais visiblement, elle ne savait pas quoi dire tout comme lui. L’ambiance était étrange, désagréable même, que pouvait-il dire ? Mais alors qu’il réfléchissait à la question, la jeune femme fit un pas en avant d’une façon particulière, comme une tigresse qui se mettait en position pour attaquer et l’Américain ne se posa pas alors de question, si elle se penchait ainsi, prête à bondir, lui glissa sa main sous sa veste et le clic distinct d’une arme retentit dans la pièce. Si la dernière fois, il n’était pas prêt, aujourd’hui, il n’aura pas d’état d’âme à tirer même sur une beauté. Finalement, c’est elle qui recula, semblant en pleine panique devant sa réaction et elle s’éclipsa sans demander son reste, mais Nathan n’allait pas la lâcher si facilement et il se lança à sa poursuite qui bien vite se termina par un homme totalement perdu dans la demeure.
Il alla de pièce en pièce, trouvant parfois des serviteurs nettoyants des meubles, il s’excusa même lorsqu’il rentra dans ce qui semblait être une chambre pour les invités où des femmes posaient des draps d’un blanc à l’éclat virginal, l’endroit semblait irréel pour l’homme qui même s’il pouvait s’éclipser resta un petit moment devant ses femmes qui parlaient entre elles, riant et le regardant avec amusement. La fenêtre ouverte laissait volter un rideau aux couleurs ocre et un léger parfum d’encens arrivait à ses narines. Il se détacha cependant de la scène, refermant alors la porte et continua ses recherches, non sans regarder avec amusement les différents trophées qui trônaient ici et là, pur style colonial européen. Finalement, il se retrouva face aux portes des cuisines, il regarda autour de lui avant d’ouvrir la porte et il retrouva finalement…

Et bien… Après le couteau, une poêle ? Vous allez me menacer avec toute la vaisselle à votre disposition ? Son sourire était un brin ironique alors qu’il s’avança tranquillement, il restait parfaitement calme et ne porta pas sa main dans la veste, signe qu’il ne se sentait pas en danger et pour cause, bien qu’elle pouvait être dangereuse, l’idée qu’elle était un assassin confirmé s’étiolait vu l’arme qu’elle avait, une vraie femme fatale aurait très certainement des lames dans les replis de son vêtement. Je ne veux pas me battre, par contre j’aimerais comprendre la raison de votre attaque hier soir ? Le cigare était de trop ? L’archéologue chercha alors du regard un endroit où se poser et s’appuya finalement contre  un pilier de bois, croisant ses bras. Il fallait maintenant des réponses et il était toujours en position de forces, si jamais elle commençait à vouloir se battre, ils allaient attirer le personnel et surtout madame Charteris.
Cela pouvait sembler étrange pour elle qu’il ne cherche pas la bagarre, c’était avant tout un curieux. En tout cas avant de prendre des décisions, il voulait des réponses et il espérait sincèrement qu’elle parle. Il était encore difficile pour lui d’appréhender la culture hindoue et il essayait de faire des efforts pour s’imprégner de cette culture.
Il ne savait pas combien ils avaient de temps pour “parler tranquillement” mais si ses réponses étaient satisfaisantes, peut être que Nathan pourrait l’aider à s’en sortir face à sa maîtresse. 

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Parvati Sharma

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MessageSujet: Re: what a shock { NATHAN   what a shock { NATHAN EmptyMer 18 Nov - 14:37

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rencontre imprévue


La tension était à son comble, on se serait cru dans une scène d'infiltration qui avait mal tourné. La jeune femme observa l'étranger sans vaciller, ses yeux sombres le fusillaient du regard.

Il était là, face à elle. Il avait l'air beaucoup plus calme qu'auparavant, moins sur ses gardes, malgré l'attitude menaçante de l'indienne. Son discret sourire faisait apparaitre quelques rides sur son visage. Parvati était intriguée par la position de son interlocuteur, son self-control quasi militaire. Le commentaire purement ironique qu'il venait de soulever concernant son armement rudimentaire n'avait fait que renforcer son air sauvage, elle avait redressé sa poêle au-dessus de son épaule. A nouveau l'homme fit un signe de paix et eu même le courage de s'installer confortablement contre un des nombreux piliers en bois qui encadraient l'immense cuisine de la famille. Encore une question sur ses activités de la veille. Parvati ne voulait pas lui répondre, elle ne pouvait pas. Ce serait risquer de briser ses rêves de vengeances en déballant tout à cet étranger. Il n'était pas fiable, elle ne pouvait lui faire confiance. Au bout de quelques minutes d'un silence de mort, sans mot de sa part et sans mouvement, elle se décida enfin à poser son arme sur le plan de travail. Il ne semblait pas être une menace, conclut-elle. En tout cas, elle était mieux armée que lui, officieusement.

La jeune femme entrouvrit sa bouche pour parler, quand l'entrée en trombe de la cuisinière cassa la scène. « Encore des invités je me m'en sortirais jamais dans ...». La Mama britannique, dans toute sa splendeur s'arrêta immédiatement lorsqu'elle aperçut les deux personnes. Son faciès boursoufflé par des années de labeurs devant les fourneaux se crispa, elle ne dit rien dans les premières secondes, puis, se permis une remarque graveleuse, comme elle avait pour habitude de faire. « Alors Parvati, tu emmènes des hommes dans mes cuisines maintenant ? L'arrière-cour ne te suffit plus ? » La cuisinière faisait référence à la fois où Naveen était venu lui donner des informations sur la possible localisation de son ancien fiancé. Parvati jeta un regard froid à la vieille femme qui s'amusait de cette situation. « Ce que je fais avec eux ne te regarde absolument pas ... » La cuisinière pouffa de rire en entendant sa réplique, faisant vibrer son double menton et sa poitrine opulente. La vieille toisa la gouvernante avec son regard qui voulait dire "si tu savais ma petite". Elle finit par lui dire : « T'es liaisons douteuses ne sont pas mes affaires, soit. Mais si cela impacte l'image de cette famille, tu auras affaire à moi ... et pas que ... »

Sur ces mots, la grosse dinde, comme la surnommait Parvati, s'en alla. Les battements du cœur de la jeune femme s'étaient calmés, ils avaient retrouvé un rythme normal. Elle tourna ses prunelles en direction de l'étranger, qui attendait visiblement toujours des explications. Sans crier gare, Paro s'empara de la manche de l'invité et se mis à le trainer hors de la pièce, qui serait bientôt envahi par des dizaines de petites mains travailleuses, trop d'oreilles à son goût.

Les deux personnes longèrent discrètement les couloirs, la longue natte de la gouvernante se balançait dans son dos, au rythme de ses foulées. Ils passèrent par l'escalier des employés, à l'arrière de la maison, et ils montèrent à l'étage. Parvati poussa la porte d'une pièce exiguë, qui servait de pièce de stockage. Ils y pénétrèrent et l'indienne ferma la porte derrière eux.

Elle se plaça face à son interlocuteur, qui jusque-là avait fait preuve d'un calme remarquable et avait accepté de la suivre dans les méandres d'une demeure qui lui était inconnue. « Ce qui s'est passé hier soir, vous pouvez l'oublier » Parvati affichait un air sérieux, très stricte. Elle avait croisé ses bras contre sa poitrine tout en fixant du regard l'étranger. « La raison de ma présence dans ce club ne vous regarde absolument pas, même si je vous ai malencontreusement menacé, c'est un fait. Je vous conseille de ne pas tenter de rechercher des informations sur mon identité. Je suis Parvati, uniquement Parvati, et je ne suis rien de plus pour vous. Je sens que vous êtes trop curieux, ce pays n'est pas fait pour vous, rentrez chez vous, dans votre confort si anglais ... ». Elle ne savait pas qu'il était américain, à ses yeux, tous les blancs étaient des colons. Ils n'étaient pas si différents avec leur peau blanche et leurs yeux claires.

La belle indienne crut en avoir fini avec cet homme. Elle n'ajouta rien de plus à son petit discours.


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