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Sujet: if you must falter be wise... (aderyn) Jeu 26 Nov - 1:34
i can't help this awful energy
A disease of the mind it can control you ✧ Après avoir confié ton chapeau et tes gants au groom de l’entrée, tu t’engages dans un couloir aux murs tapissés d’une couleur crème, relativement neutre. Plusieurs portes de part et autre du corridor donnent sur des pièces comme un restaurant, plusieurs fumoirs et quelques chambres privées pour les gentlemen de passage. On te fait entrer dans une salle à l’atmosphère feutrée, où sont disposées plusieurs tables de jeu et, près de la cheminée, quelques fauteuils arrangés dans un espace près du foyer et à portée d’un guéridon où sont proposés les journaux du jour. Soirée qui promet d’être agréable, après le chaos suscité par cette nouvelle disparition, l’inquiétude rampante qui s’insinue dans les esprits de tes compatriotes. Un homme en Kurta t’apporte un Brandy. Tu prends le verre sur le plateau en argent qu’il porte, le regard rivé au sol puis repart comme il est venu, discrètement et sans dire un seul mot, c’est la règle ici. Il a l’air assez jeune, timide, et probablement nouveau dans cet établissement, son visage ne te dit rien, mais tu n’en fais aucun cas, tu as déjà bien assez de choses à penser. Sur l’un des quotidiens disposé sur le guéridon, tu parcours les gros titres d’un œil critique. Machinalement, parce que c’est une habitude acquise depuis de longues années maintenant, tu prends le journal, pour te pencher sur le contenu de cet article. Un peu plus loin, les tables sont complètes, des parties de whist et de poker s’engagent dans le bruit tiède des conversations polies. L’horloge sonne, indiquant vingt et une heures, l’un des joueurs à la table près de toi se lève, prenant congé de ses partenaires de jeu, et le doyen s’adresse à toi avec complaisance. – Gainsborough, vous nous rejoignez ? Laissez donc un peu ces journaux, il faut vous détendre un peu. Tu le notes dans sa voix, il a sûrement déjà un peu plus bu que de raison, mais son ton enjoué te fait plutôt sourire ; après tout, c’est cohérent avec la bonhommie que tu lui as toujours connue, ce bon vieux Comte de Warwick. – Comment pourrais-je refuser. Lances-tu en repliant la gazette que tu reposes négligemment sur le guéridon.