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 Annexe VI - L'éducation et place des femmes

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Parvati Sharma

Parvati Sharma


Depuis mon arrivée en Inde, j'ai rédigé : 216 , et je suis ici depuis le : 24/09/2015

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MessageSujet: Annexe VI - L'éducation et place des femmes   Annexe VI - L'éducation et place des femmes EmptyMer 4 Nov - 14:33

Annexe VI
l'éducation et la place des femmes

En Inde, dans une famille traditionnelle indoue et de bonne caste, on n'élèvera pas les filles de la même façon que les garçons.

Les garçons :
C'est une grosse responsabilité pour le père que de former son garçon à devenir responsable de famille. Il faut s'avoir que quel que soit son âge, s'il arrive quelque chose au père, c'est à lui qu'incombera de subvenir aux besoins matériels de la famille, à lui que la mère demande l'autorisation de faire quoi que ce soit, à lui de faire respecter la tradition, lui qui devra répondre de la moralité de la famille, qui aura la responsabilité de marier ses sœurs, d'allumer le bois du bucher en cas de décès, etc...

A l'âge de 7 ans, le garçon sera séparé des femmes et sera élevé par les hommes, en l'occurrence son père, son grand-père, les oncles voire les frères ainés. Il se devra d'apprendre tous les rites nécessaires à la pratique de la religion indoue. Se devra de respecter sa caste et les interdits y afférents. Se montrer juste envers tous et d'autant plus envers les intouchables qui n'ont pas eu l'éducation. Il devra se montrer honnête mais impitoyable en affaires, en même tant qu'aviser pour les faire prospérer.

Il se devra de savoir commander, se faire respecter, rendre la justice dans son foyer et aux alentours. Il ne devra en aucun cas montrer ses sentiments, ses émotions, pour ne laisser aucune prise à ses éventuels ennemis. Il se devra d'être un homme un vrai de vrai, un qui ne s'émeut pas, un qui ne se laisse pas abattre, un qui ne pleure pas.

Les filles :
Les problèmes commencent pour les parents dès sa naissance. A l'âge de 1 ou 2 ans percement des oreilles qui vont s'échelonner sur plusieurs années (les femmes portent traditionnellement cinq bijoux d'oreilles). A l'âge de 7 ans environ, l'âge des fiançailles pour les filles, le nez est percé et un anneau d'or ou une pierre précieuse y est incrusté. Une seule narine est percée celle de gauche, près du cœur. Selon la pierre qui y est incrustée on peut connaitre la caste de la famille, sa richesse et deviner ainsi l'éducation qu'aura eu la fille. A 9 ans la fille se doit d'avoir déjà plusieurs colliers d'or et d'argent, ainsi que des bracelets et des bagues qui constitueront une partie de sa dot qui sera complétée au fur et à mesure des années jusqu'à son mariage, qui sera consommé si le mariage a lieu alors qu'elle est encore enfant, après les premières menstruations.

A l'âge dit de raison 7 ans environ elle est séparée de ses frères pour être élevée par les femmes de la maison : mère, grand-mère, sœur ainée éventuellement. Elle apprendra à être obéissante, modeste, discrète, à se faire invisible. Elle apprendra également à coudre, à cuisiner, à connaitre le subtil mélange des épices et plus tard on lui expliquera comment aimer et satisfaire son futur mari. Car le but suprême de toute cette éducation, la récompense de toutes ces années de frustrations et pour certaines de rébellion est le mariage.

La dot :
Les parents offrent à leurs filles, de l'or et de l'argent, en dédommagement des terres et maisons dont elles n'héritaient pas. Seuls les bijoux lui restaient en main propre après son mariage. Avec le temps ce système de "réparation" sociale a été dévoyé et la dot sert à enrichir la future belle-famille par l'intermédiaire d'un mari. C’est pour cela que dans une famille, la naissance d'une fille est accueillie sans grande joie. Car pour faire un mariage convenable il lui faudra une dot. A noter que plus la fille est mariée jeune, moins la dot exigée sera importante.

Celle-ci, était convenue entre les deux familles et payée une bonne fois pour toute lors du mariage. Les cadeaux sont des coffres contenant le trousseau de la mariée (saris, linge, bijoux, miroirs, etc..) divers pots (à eau, farine, riz, lentilles) pour les familles les plus riches : meubles de première nécessité, vaisselle et batterie de cuisine. L'argent est remis, par la famille et les amis, au mari pour aider le jeune couple à s'installer dans la vie et une façon également de rééquilibrer les charges exorbitantes d'un mariage. Car la coutume veut que ce soit la famille du garçon qui assume les frais inhérents à celui-ci (nourriture et boissons pour 200 à 300 personnes, musiciens, tenues et bijoux de mariage.

Le mariage :
En Inde est une chose plus qu'importante. Elle est essentielle. Un homme n'est reconnu comme tel et gagne le respect de la communauté que s'il est marié et qu'il fonde une famille. Il est quasiment impossible en Inde de vivre célibataire et surtout pas pour une fille. Le mariage est arrangé par les pères. Il ne s'agit en aucun cas d'un arrangement entre deux êtres mais d'une alliance entre deux familles. Une manière de faire prospérer des fortunes et dans l'ancien temps d'éviter des haines pouvant déclencher des guerres tribales.

Le mariage est arrangé lorsque les jeunes sont encore enfants, ils sont fiancés à l'âge de 7 ans, mariés à 10 (dans les campagnes). Pour faire un mariage convenable, le père de la mariée se devra de donner une dot à sa fille.

Le couple se retrouve pour la cérémonie et la jeune mariée quittera ensuite et pour toujours ses parents, ses amies pour aller habiter dans la famille de son mari. Là, elle se devra obéir à toutes les autres femmes de la famille avant de trouver son indépendance, dans l'intimité de sa chambre avec son époux et après avoir donné un fils, ce qui lui conférera le statut de membre à part entière de la famille.

Pour un mariage réussi, la jeune fille se doit de n'avoir "connu" aucun homme, et donner un héritier dans la première année du mariage. Si elle n'est pas vierge et que le 2ème enfant est une fille, le mari peut renvoyer sa femme chez ses parents et la honte s'abat sur les deux familles. Pour parer à toutes éventualités, les astrologues sont consultés avant chaque mariage. Ils déterminent si le couple est bien assorti en fonction des points de concordances dans leur signe astrologiques, il vérifie la position des planètes lors de leurs naissances, estiment le moment propice du mariage en fonction des astres de la position de la lune, du soleil, etc.

La condition de la femme britannique :
Sur le plan juridique, les droits de la femme mariée sont similaires à ceux de l'enfant mineur : elle n'a ni le droit de vote, ni celui de porter plainte, ni même celui de posséder des biens propres. Qui plus est, la femme est en quelque sorte désincarnée : son corps, perçu comme un temple abritant une âme pure et innocente, ne doit pas être « souillé », que cela soit par des artifices tels que le maquillage ou par les plaisirs de la chair.

Cantonnée dans un rôle de mère et de maîtresse de maison, la femme du début du XIXe siècle au Royaume-Uni n'a ni le droit d'occuper un emploi (hormis dans l'enseignement), ni celui de posséder un compte bancaire de dépôt ou d'épargne, ce qui va doucement évoluer au fil des années. Au cours du XIXe siècle, trois professions médicales sont ouvertes aux femmes : le métier d'infirmière, celui de sage-femme, ainsi que, en théorie, celui de médecin. Toutefois, seules les femmes infirmières sont acceptées sans difficulté par la société, ce métier étant exercé sous la houlette et sous l'autorité de médecins de sexe masculin.

Concernant l'éducation à dispenser aux femmes, on considère qu'il n'est pas nécessaire de leur donner accès à l'instruction de type classique, scientifique et commercial reçue par les hommes. L'accent étant mis sur l'apprentissage du rôle de mère et de maîtresse de maison, certaines matières — notamment l'histoire, la géographie et la littérature — sont couramment enseignées aux femmes, dans la mesure où l'on estime que des connaissances dans ces domaines leur sont utiles pour épauler la vie sociale de leurs enfants et de leur mari. En revanche, d'autres matières, tel le latin et le grec, sont réputées inutiles dans leur cursus. Les femmes désirant étudier le droit, la physique, l'ingénierie, les sciences ou les arts sont généralement l'objet de sarcasmes et de dédain. Les études universitaires sont tenues pour inutiles dans le parcours des femmes, et l'on dit même que le fait d'étudier n'est pas dans leur nature, voire peut les rendre malades. Elles doivent se cantonner plus ou moins à un rôle d'« ornement social » auprès de leur époux, à qui elles rendent obéissance, la soumission étant considérée comme une qualité primordiale de la femme.

Depuis 1886 les femmes peuvent : demander le divorce (prouver l’adultère du mari, bigamie, cruauté, ou cause de maltraitance) et réclamer la garde de leurs enfants (jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’âge de 16 ans), être mise sous protection par le magistrat si l’époux q été condamné pour voies de faits graves, conserver leurs droits sur les propriétés personnelles qu'elles ont acquises avant et au cours de leur mariage, devenir l'unique tuteur légal de ses enfants en cas de décès de son époux.


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